M. Jean Jolly, "A la recherche de l'Eurafrique perdue: Du wokisme d'hier à celui d'aujourd'hui"

×

M. Jean Jolly, "A la recherche de l'Eurafrique perdue: Du wokisme d'hier à celui d'aujourd'hui"

Close

Rêve de paix, de prospérité, de dignité et de liberté, la décolonisation fut, en Afrique, un cauchemar de guerres, de famines, de dictatures qui annihila les efforts entrepris durant plusieurs décennies par les Européens en faveur de l'économie, de l'éducation, de la santé et de la démocratie. Jean Jolly nous invite à découvrir et à redécouvrir l’Eurafrique perdue, celle d’hier et d’aujourd’hui. Il rappelle les événements douloureux mais effacés de la mémoire populaire qui ont conduit à ce désastre. Il dresse un état des lieux sans complaisance, soulignant les atouts et les handicaps de ce grand ensemble disparu. Brisant les tabous, il désigne les coupables de l’arrêt brutal des politiques d’intégration, indispensables à des relations apaisées, et les occasions manquées par les Africains et les Européens, en particulier par les Français.
Une certitude trop longtemps niée : six à sept décennies après les indépendances, le pouvoir politique des Européens sur les affaires du monde a décliné et leur pouvoir économique dépend cruellement de l'Afrique et de puissances qui y ont pris leur place.
Au moment où les tensions mondiales, stimulées par les nationalismes et les intégrismes et par la mollesse des démocraties libérales, atteignent un seuil inquiétant, Jean Jolly insiste sur les échecs cuisants et les drames d'une décolonisation précipitée et d'une aide au développement inadaptée aux réalités du moment, sources des déséquilibres qui ont facilité l'arrivée en Afrique des Chinois, des Indiens, des Turcs et provoqué une immigration massive vers l’Europe.
À la découverte de l'Eurafrique perdue est un aide-mémoire pour réveiller les consciences, un plaidoyer pour apaiser les souvenirs douloureux, une invitation à construire, avec détermination et sans arrogance, un monde nouveau et sûr en dépit du climat wokiste ambiant et de l’indifférente croissante à la misère du monde.